Ami
Barak

The Soothsayer | Le Devin
Une exposition de Mouna Rebeiz

Église Anglicane St George, Venise, Italie 23 avril-27 novembre 2022

Seiya, 2021, pièces de puzzle transparentes en verre acrylique, 100 x 180 cm. Courtesy de l'artiste

Du 23 avril au 27 novembre 2022, lors de la 59ème Biennale de Venise et sous les auspices de la république de San Marino, l’artiste libano-canadienne Mouna Rebeiz présente « The Soothsayer », un corpus d’œuvres inédites qui invite à un voyage symbolique et métaphorique au sein de l’Église Anglicane Saint Georges à Venise, Italie. 
 

Artiste contemporaine libano-canadienne, Mouna Rebeiz est une personnalité inclassable. Menant sa vie à côté de peintres, musiciens et poètes, dotée d’un talent évident, elle s’est formée à la peinture classique, ce qui l’amène à puiser son inspiration dans le grand répertoire mais elle touche aussi bien à l’abstraction, à la sculpture et à l’installation. Munie d’un style remarquable qu’elle a façonné en œuvrant inlassablement, elle est parvenue à développer une grammaire picturale qui lui est propre et qui la distingue nettement. Au fil du temps, cette artiste remarquable, également sculptrice, s’aventurera dans les contrées de l’abstraction, ses œuvres traitant souvent du corps féminin, un thème récurrent chez elle.

Son projet pour Venise s’intitule The Soothsayer, le devin. Ce personnage qui malgré les neuf répliques dans la tragédie de Shakespeare, Jules César, joue un rôle important car il avertit l’empereur de se méfier des "Ides de mars". Le devin dit à César d'éviter de se présenter au Sénat le 15 mars ou il mourra certainement. Dans la pièce, Jules César ignore le devin et le traite de "rêveur".

Mouna est travaillée par les mystères de l’existence. Dans son cheminement artistique, elle interroge le point de rencontre improbable entre les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle et la mystique.

De quoi sera fait demain ? Voilà la question que Mouna pose à sa manière. Ces technologies modifient nos modes de pensée. Pour saisir cette mutation l’artiste se fait lanceuse d’alerte, à sa manière, quand elle met en scène les grandes lignes d'une « écologie cognitive » susceptible de réconcilier l'homme avec la technique.
 

Dans l’église Saint George (d’obédience anglicane) située à proximité de l’Accademia dans la cité des Doges, Mouna présente trois œuvres qui se font écho et dialoguent avec les spectateurs sur le plan symbolique et métaphorique et qui constitue un ensemble performatif.

 Curaté par Ami Barak