* L’élixir, mot d’origine arabe, désigne alternativement ou à la fois un liquide destiné à la transmutation des métaux (il s’agit alors d’une variante de la pierre philosophale), et une potion médicinale universelle.
* Panacée (en grec ancien Panákeia, de la racine « pan », tout, et « akos », remède, signifiant « la secourable ») est une déesse qui prodigue aux hommes des remèdes par les plantes.

À l’occasion du 500e anniversaire de l’invention de la recette originelle du fameux breuvage, le Palais Bénédictine invite Ami Barak à concevoir une exposition dans les salles contemporaines et le long de la visite des parties historiques du Musée.

Une aura de mystère et de magie plane au-dessus de la confection et des vertus de cette liqueur, conçue au 19e siècle comme élixir de santé par Alexandre Le Grand suivant une recette, encore tenue secrète aujourd’hui.

L’exposition, intitulée Les Élixirs de Panacée, présente du 13 mai au 17 octobre 2010, des démarches protéiformes d’artistes contemporains internationaux qui évoquent sous plusieurs aspects les concepts qui président au mystère alchimique.

Les artistes invités travaillent les questions de la transformation des matériaux, de leur préciosité, de la quête du savoir. Certains artistes empruntent la rigueur des outils de la recherche scientifique ou donnent forme à la transfiguration des matériaux, propre à la quête de l’alchimiste.

Des matériaux du quotidien, ou issus du monde vivant, accèdent à davantage de préciosité par d’ingénieuses transformations, par la substitution d’un matériau par un autre plus noble ou encore par des réassemblages inattendus d’objets. D’autres artistes explorent les confins du savoir en imaginant des langages symboliques et des œuvres en guise de métaphore de nos connaissances du monde fini. D’autres encore entourent leurs œuvres de mystère en créant des mondes inaccessibles dont les secrets restent à percer par le spectateur.

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