La Fondation Gulbenkian à Paris présente dans ses murs à partir de janvier 2016 Julião Sarmento, l’un des plus grands artistes portugais contemporains.

L’exposition fera découvrir des œuvres récentes mais aussi quelques travaux historiques dans un dispositif resserré mais emblématique de sa démarche, sophistiquée à souhait, qui explore les notions de désir et de représentation à travers des cadrages cinématographiques, des références liées à l’histoire de l’art, à la littérature et au travers du contemporain. Il y a comme un plaisir voyeuriste constant d’une vision fluctuante. La chose, même, est cette marge d’érotisme déclinée tout le long de cette œuvre riche et foisonnante, c’est ce corps de femme, qui va au-delà de l’objet du désir et se révèle comme sujet qui peut susciter ou désamorcer celui-ci.

Un catalogue a été publié à cette occasion.

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À propos de l’artiste

Né à Lisbonne en 1948, Julião Sarmento développe depuis les années 1970 une pratique associant peinture, sculpture, photo, vidéo et installation L’artiste a à son actif plus d’une centaine d’expositions à travers le monde. En 1997 Julião Sarmento a représenté le Portugal à la Biennale de Venise. Plus récemment, on a pu voir son travail à la Tate Modern de Londres, au Centro de Arte Contemporaneo de Malaga en Espagne (2010) au Contemporary Art Center de Cincinnati (2011). La Fundaçao Serralves à Porto a consacré une grande rétrospective à l’artiste à l’automne 2012, et récemment au Mamac à Nice (2014).

L’œuvre de Julião Sarmento est représentée dans les plus grandes collections publiques — notamment au Museum of Modern Art (MOMA), à la Tate Londres, au Guggenheim Museum à New York, au Musée national d’art moderne/Centre Pompidou à Paris, au Moderna Museet à Stockholm etc.